Par Ed Exil-Noël.
Je suis resté bouche bée du comportement étrange des haïtiens face aux détritus. Cela devient une crise récurrente et généralisée dans le pays, cette cohabitation si moche. L’irresponsabilité réside des deux côtés: Des gouvernements municipaux qui n’ont aucune idée de la gestion des résidus organiques et inorganiques et la population qui n’a aucune conscience environnementale. Dans des pays où les cerveaux travaillent à plein rendement, le fatras reste et demeure une ressource bougrement importante. Les résidus organiques se transforment en fumiers pour le bien-être de l’agriculture et les inorganiques se recyclent et produisent jusqu’à l’électricité. Les rues des principales villes du pays regorgent de fatras, le plus souvent, entravent la libre circulation. Dans des pays comme le Mexique, les citoyens gardent les ordures chez eux dans des sacs ou sachets épais bien fermés jusqu’à ce que la voirie annonce sa présence au son d’une cloche. Les riverains se mobilisent et sortent immédiatement ces déchets-là. L’insouciant qui ne respecte pas la rue en la salissant en bon escient, est très mal vu et sera puni avec toute la rigueur des lois en vigueur.
Quelle est la grande faiblesse des haïtiens ?
Ils se plaignent, ils font du bruit et trouvent toujours des boucs émissaires au lieu d’agir et de prendre leurs responsabilités. Nou vin tounen yon pèp salòp. J’ai beaucoup regarder les images en provenance des capitales africaines. Je me suis rendu compte que le sous-développement est dans l’ADN du gros des haïtiens. La responsabilité citoyenne est absence complètement. Combien d’haïtiens qui se soucient d’un arbuste planté dans leur rue? En prélude du carnaval national organisé dans ma ville bien aimée: Les Gonaïves, des arbustes plantés tout au long du boulevard Descarreaux, n’ont pas survécu à cause de la négligence des uns et des autres. Il faut absolument aiguillonner l’éducation civique et l’amour pour ce pays. Un sociologue avisé doit nous expliquer le comportement absurde des haïtiens dans le giron de leur propre pays mais une fois qu’ils fichent le camp, s’adaptent facilement et rapidement dans les pays récepteurs. Dorénavant, obtempèrent aux nouvelles réalités et ne sont plus les pauvres qu’ils étaient en Haïti.