Opinion

La nostalgie de vivre ailleurs

Il s’agit d’une sculpture de l’artiste « Bruno Catalano », symbolisant le vide créé en quittant son pays, sa famille, son peuple pour une autre vie.

La nostalgie fut définie comme étant « le mal du pays ». Ce terme a été utilisé en 1688 par un médecin russe pour désigner une maladie, la préoccupation douloureuse d’une personne pour retourner au pays qu’elle a quitté. On peut dire un amoureux, guéris une fois de retour au pays.

Le départ de son pays d’origine met en cause beaucoup de questions.  En première lieu, le simple fait de quitter sa Terre Natale pour s’installer soit définitivement ou pas dans un autre pays, où le pays d’origine devient une part du passé, alors que la terre d’accueil n’est pas encore é comme lieu de projection. Un processus psycologique où est lié l’acquisition d une autre langue. Cette acquisition se fait d’abord au niveau interpersonel, elle permet à l’étranger de se situer dans la realite sociale changeante. de nouveaux codes linguistiques, le sentiment de comprendre et d’être compris . On ne peut pas parler de la nostalgie sans se référer à des souvenirs sensoriels, la tradition familiale et la communauté culturelle. C’est tout un défi pour vivre une telle réalité ailleurs. C’est pour cette raison qu’on demande toujours aux personnes qui pensent faire ce choix, de se préparer aux obstacles si douloureux. Dépendemment de la raison, on souffre beaucoup plus.

La nostalgie de l’immigrant est Vitale à la construction de sa double identité. Sans la nostalgie on est en danger de naitre trop tard, de perdre ses propres souvenirs.

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