Dans une correspondance datée du 2 septembre 2024, le premier ministre Garry Conille recadre son ministre de la Santé publique et de la Population, Georges Fils Brignol, pour: «Non-respect des instructions gouvernementales et des mesures anti-corruption».
le ministre est reproché de ne pas avoir respecté les engagements pris dans le cadre de la feuille de route de la transition, qui vise à redresser l’Administration publique et à réformer les institutions en effectuant des recrutements et des promotions en dehors des procédures légales.
En référence aux dispositions des articles 5.5 et 5.10 de la loi sur la prévention et la répression de la corruption prévoient des sanctions pénales pour toute action en dehors du cadre légal, le chef du gouvernement a averti le Ministre de la Santé que s’il ne rectifie pas ses actes, des poursuites judiciaires pourraient être envisagées à son encontre, avec des conséquences sur les plans administratif et pénal.
Alors que la population attend des mesures concrètes pour se permettre d’espérer d’un possible changement dans le pays, une crise interne menace la stabilité du gouvernement de Garry Conille près de 3 mois après son installation. Plusieurs ministres, sous l’influence des forces politiques, ne suivent pas toujours les lignes directives du gouvernement, ce qui les met en désaccord avec le premier ministre. Entre-temps, les citoyens continuent de subir les contrecoups de l’insécurité. Les principales voies publiques sont encore contrôlées par des gangs armés. Et pour couronner le tout, sans bilan significatif, les américains envisagent déjà de transformer la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Mission de Paix de l’ONU.
