Par Ed Exil-Noël.
Ancien sénateur et médecin de formation, Gérald Gilles ne jouit d’aucune sagesse en dépit de son expérience. Il est devenu par chance l’un des membres du fameux CPT c’est-à-dire qu’il sera littéralement mentionné dans l’histoire de ce pays comme un petit président, imprudent, avarice et corrompu.
Gérald Gilles ne s’est jamais préoccupé pour laisser les empreintes d’un homme politique de bien. À peine étrenné comme membre du conseil présidentiel de transition de transition, le monsieur est vite descendu dans un abîme infranchissable de corruption à côté des nommés Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire dans l’affaire de la BNC.
Il a fait un doublé comme on dit dans le langage du football puisqu’il est impliqué aussi dans cette histoire cocasse des cartes de crédit sans remplir les conditions d’usage. Il s’est tacitement reconnu coupable puisqu’il a refusé d’assumer son tour à la présidence tournante.
Gérald Gilles n’a pas chômé dans ses glissements, une vidéo sur les réseaux sociaux où un jeune est allé contacter sous son initiative au moins trois chefs terroristes. Le messager connu sous le prénom de Dickson s’est par la suite, retrouvé bien mort. C’est la militante politique Magalie Habitant qui a enregistré la voix du défunt messager dans son vivant.
Un autre point moche dans le palmarès de ce politicien maladroit. En tout cas, Gérald Gilles a tout fait (atoufè) pour ne plus rester dans le giron de ce conseil mal fagoté. Même si la constitution et les lois du pays n’acceptent pas qu’un fils du pays fiche le camp pour s’exiler, Gérald Gilles ne pourra plus vivre en Haïti à cause de la bougeotte politique qui l’enterre.