Connect with us

Hi, what are you looking for?

Capital Info
Capital InfoCapital Info

À la Une.

79ème Assemblée générale de l’ONU: Ce qu’il faut retenir de l’ intervention du président du CPT, Edgard Leblanc-Fils

Ce jeudi 26 septembre, à la tribune de l’ONU, le Président du Conseil Présidentiel de Transition d’Haïti, Edgard Leblanc-Fils, a prononcé un discours poignant qui restera dans les annales de l’histoire. C’est l’une des rares notes positives marquée par la délégation haïtienne qui s’est livrée à des scènes malsaines fragilisant davantage l’image du pays dans l’opinion publique internationale.

Dans son allocution, le patron du CPT a pris le soin de présenter la situation dramatique d’Haïti en condamnant fermement la violence généralisée perpétrée par les gangs armés, contrôlant une grande partie de la zone métropolitaine. « 50% de l’effectif des gangs de la région de la capitale sont constitués d’enfants et d’adolescents, filles et garçons. Ils servent souvent de chair à canon lors des opérations contre les forces de l’ordre, ils font l’objet de violence de toutes sortes et sont souvent victimes d’abus sexuels. « , a-t’il déploré soulignant que le rétablissement de la sécurité est la priorité de son administration.

Rappelant les liens historiques entre Haïti et les États-Unis, mentionnant notamment la participation d’Haïtiens à des événements marquants de l’histoire américaine, comme la bataille de Savannah en 1779, Edgard Leblanc est revenu sur les attaques racistes orchestrées par les républicains à l’égard des immigrants haïtiens vivant à Springfield, Ohio. Il a appelé à rejeter toute incitation à la haine contre les Haïtiens, affirmant que ces discours n’ont pas leur place dans des nations bâties sur l’immigration.

Par ailleurs, M. Leblanc Fils a relancé le débat sur la dette de l’indépendance, une démarche initiée en 2004 par le président Jean Bertrand Aristide. Il a demandé formellement la reconnaissance d’une « dette morale et historique » et la mise en œuvre de réparations justes et appropriées pour permettre à son peuple de « se libérer des chaînes invisibles de ce passé injuste ».

« En 1825, à peine 21 ans après avoir gagné sa liberté au prix d’une lutte héroïque, Haïti a été contrainte de payer une dette colossale à la France, pays colonisateur, en échange de la reconnaissance de son indépendance. Cette rançon imposée sous la menace a siphonné les ressources de la jeune nation, la plongeant dans un cycle infernal d’appauvrissement dont elle peine toujours à sortir », a rappelé le Président du Conseil présidentiel de transition.

En se référant au thème de l’Assemblée générale « Ne laisser personne de côté », le Président haïtien a exhorté à une action collective et solidaire pour permettre à chaque citoyen haïtien de vivre dans la dignité et de construire l’espoir d’un avenir meilleur.

« Haïti, cette terre qui a offert au monde un symbole de liberté inébranlable et qui a aidé plusieurs nations à se libérer du joug du colonialisme barbare, ne cherche pas la charité, mais la justice, le respect de sa dignité et de son droit à une existence digne et prospère », a martelé le coordonnateur du CPT.

Written By

Vous pouvez aussi aimer

Opinion

Par Ed Exil-Noël Singapour, une ville-État, est souvent perçue comme un pays à part entière. Pourquoi ? Parce qu’elle dispose de son propre gouvernement,...

Opinion

Par Ed Exil-Noël. Ancien sénateur et médecin de formation, Gérald Gilles ne jouit d’aucune sagesse en dépit de son expérience. Il est devenu par...

Economie

Le taux de référence calculé par la BRH pour ce mercredi 13 novembre 2024 est de 131,0826 gourdes pour un dollar américain. Le taux...