Les Etats-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour les pays africains au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) et d’un siège tournant pour de petits pays insulaires en développement, a annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.
La diplomate a confié à une agence qu’elle espérait que ces efforts permettraient d’avancer vers une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui constituerait une partie de l’héritage que laisserait le président américain, Joe Biden.
Cette démarche s’inscrit dans une campagne de charme lancée par Washington pour essayer d’apaiser ses relations avec l’Afrique, où de nombreux pays sont mécontents du soutien apporté par l’administration Biden à l’offensive d’Israël dans la bande de Gaza, et par ailleurs renforcer ses liens avec les nations du Pacifique, afin de contrer l’influence de la Chine et la Russie dans la région.
Le Conseil de sécurité est l’un des six organes principaux de l’Organisation des Nations Unies qui a la responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales. créé par la Charte de l’ONU, il est composé de 15 pays dont cinq membres permanents : Chine, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni. La présence de l’Afrique sur cette liste, constituerait une étape historique vers la réforme de cette antité qui, selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, souffre d’un problème de légitimité et d’efficacité.