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Opinion

Un conseil présidentiel, une tour de babel

Par Ed Exil-Noël.

Les bandes armées ne cessent de semer la terreur dans la capitale d’Haïti où elles pillent sans arrêt les biens privés et publics, même les centres hospitaliers, les écoles ne sont pas épargnés sous prétexte d’une révolution absurde.
Pendant ce temps, des hommes politiques s’apprêtent à intégrer un conseil présidentiel qui fait l’apologie de la phallocratie, histoire de satisfaire leur égocentrisme et combler leur vide économique.

Il est clair comme l’eau de roche que la résolution de la crise sécuritaire n’est pas pour demain, loin de s’asseoir froidement et sereinement autour d’une même table pour élaborer un agenda, une feuille de route, un programme pour corriger définitivement la donne en choisissant un juge de la Cour de la Cassation, ces laideurs politiques s’enfoncent comme des crabes dans une eau trouble où ils commencent à se quereller pour le poste du président du conseil.

L’option de la Cour de Cassation n’est nullement l’idéale vu que les juges ne sont pas formés pour prendre le timon présidentiel, ce sont bref, des improvisés qui, parfois veulent comploter pour arriver au pouvoir. C’est l’option la moins mauvaise qui s’approche de la constitution irréaliste d’Haïti.

Si le peuple haïtien avait du mal à congédier Ariel Henry, la tâche sera beaucoup plus difficile pour crier haro sur ce serpent à sept ou neuf têtes. La sortie ne sera pas douce ni heureuse puisque tout est voué à l’échec dès le départ. Seuls les haïtiens peuvent remettre les pendules à l’heure dans cet état failli et effondré, personne d’autre va pouvoir ou vouloir agir à la place des haïtiens.

Le mal est infini et de taille car le contrôle de la qualité humaine est devenu de jour en jour, le cadet des soucis. Un ancien sénateur élu, arrêté en Haïti et incarcéré aux États-Unis pour le trafic illicite et le blanchiment des avoirs, est aujourd’hui l’homme le plus acclamé pour assurer les rênes du pouvoir. Dès le début, l’homme prend de façon éhontée, la défense de ces bandits qui sèment le deuil dans les familles. Ses supporters aveugles parlent d’une stratégie tandis que la population, les victimes en particulier sont à la recherche d’un discours clair à la Bukele en vue de mettre fin à cet enfer.

C’est presque bâtir des châteaux en Espagne parce que la classe politique n’a pas le toupet ni les couilles pour dénoncer la violence outrancière des bandits. L’ancien journaliste et commentateur politique Daly Valet comme de rares acteurs, est monté au créneau et de façon catégorique, dénonce les bêtises et les dérives des bandits réunis sous le label de vivre ensemble

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